Se lancer à la conquête de sa propre évolution, c’est possible à tout âge. Les parents d’enfants « EIP », « Haut Potentiel » ou « TDAH », en sont souvent la preuve. Ils déploient des trésors d’ingéniosité pour comprendre, adapter, et équilibrer le monde dans lequel vit leur famille.
La conquête se passe différemment pour les enfants, ados et adultes. En effet, plus on est jeune, moins on a subi d’expériences de rejet ou de feedback négatif lié à la différence.
La conquête de la vitesse juste :
Si vous étiez pilote de Formule 1, vous sauriez qu’il faut être très calme pour conduire très vite (et rester en vie).
Pour les « rapides », il s’agit donc de renforcer la présence, ce que l’on appelle la « sérénité », pour permettre aux idées géniales d’aboutir, sous forme de réussite créative. On ne ralentit pas, on est davantage présent. Cela permet de ne pas être distrait par les autres pensées qui fourmillent, avant d’avoir achevé sa tâche. Et aussi, de ne plus être nerveux.
Pour les « lents », il s’agit de s’autoriser à éteindre la sentinelle qui vérifie si l’action est suffisamment parfaite. Sans renoncer à la qualité de leurs productions, ils apprennent à mettre du rythme dans leur vie, à se laisser aller de l’avant.
La conquête de la sensibilité-plaisir :
Pour les sensitifs, il s’agit d’apprendre à être touché sans être blessé. A trouver la juste distance de freinage entre l’information qui arrive sous forme de sensation, et l’expression éventuelle de l’émotion.
Pour les sensibilités masquées, refroidies, oubliées, il s’agit de (re)découvrir la possibilité du lien avec l’extérieur. Cela peut passer par plusieurs techniques psycho-corporelles, afin de ne pas brusquer le sujet : sophrologie ou massage, selon que l’on privilégie l’accès à l’esprit ou au corps.
Le plus important : on ne change pas les autres. En ayant plaisir à expérimenter, on devient soi-même, et le rapport aux autres évolue…
